Guy-Philippe
Luypaerts
est né à Wilrijk (Province
dAnvers) le 3 mai 1931 et est mort à
Verviers le 8 mai 1999. Cest au Conservatoire
Royal de Bruxelles quil fait ses
études, qui se révèlent
brillantes : il en sort nanti de huit premiers prix
(solfège, histoire de la musique, piano,
musique de chambre, harmonie, harmonie pratique,
contrepoint et fugue), ainsi que dun
diplôme supérieur de piano. Parmi ses
professeurs, on trouve plusieurs
célébrités de
lépoque : Jean Absil, Francis de
Bourguignon, Jean Louël, Marcel Maas, Marcel
Quinet et Léon Stekke. Il commence sa
carrière comme professeur de solfège
et de piano dans différentes
académies de musique de
lagglomération bruxelloise, tout en se
produisant régulièrement en concert.
En
1961, Fernand Quinet lengage comme pianiste
soliste à lOrchestre de Liège.
Ce nest que le début de son ancrage
liégeois : en 1963, il devient professeur
dharmonie pratique au Conservatoire Royal de
Liège, et en 1966, il succède
à Hector Clockers comme directeur du
Conservatoire communal de Verviers. Sil
quitte lorchestre en 1969, il conservera ses
deux autres postes jusquà sa mise
à la retraite en 1996. À Verviers, il
devient vite un acteur de premier plan de la vie
musicale, notamment comme chef de la chorale
lEmulation et de lOrchestre de Chambre
de la ville de Verviers, ainsi que comme
président des concours Vieuxtemps et Deru.
Assew
abondante, sa production consiste surtout en
musique de chambre et en pièces pour piano.
Son style très marqué par le jazz a
fait beaucoup pour son succès. Plusieurs de
ses compositions ont été
imposées lors dexamens et de concours,
comme Sensual Blues, Frénétika,
Rythmes et couleurs et Capriccio
(Piano), Contraste 2 (violoncelle et piano),
Divertissement (alto et piano),
Aurélia (clarinette et piano), Le
balladin (flûte et piano) et Syncopes
en liberté (trompette et piano). On lui
doit aussi quelques pages orchestrales, comme
Vive D'Jean DJean, fantaisie
symphonique sur un thème populaire de
Nivelles ou un Concerto pour saxophone
soprano et orchestre de chambre, un ballet,
Kaléidoscope, des mélodies et
divers solfèges. Il a écrit aussi des
arrangements pour sa fille Claudine (1960),
chanteuse de variétés plus connue
sous le pseudonyme de Maurane.
Thierry
Levaux
(Dictionnaire des Compositeurs de Belgique du
Moyen-Âge à nos jours)
Edition Art in Belgium, 2006
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